Il y a vingt ans, un jeune danois, Michael Magnus Nybrandt décide d'entreprendre la traversée du Tibet en vélo. Un soir qu'il dormait à la belle étoile, il fait un rêve, devenir sélectionneur de l'équipe nationale du Tibet.
Depuis 1950 et l'annexion du Tibet par la Chine, ce pays est devenu une région de la République Populaire de Chine, et il semblait impensable que la plus puissante dictature communiste cède au rêve d'un illuminé danois. Pourtant, après des années de bataille politique et économique, Michael a réussi à monter son équipe. En 2018 à Londres, et pour la première fois de leur histoire, les Tibétains ont participé à une coupe du monde.
La coupe du monde de la CONIFA ( la confédération des fédérations de football indépendantes ) est organisée depuis 2013, on y voit jouer le Groenland, Monaco, le Darfour... Ces peuples, à l'image des joueurs algériens en 1958, profitent de cet espace d'expression dans leur quotidien rythmé par l'indifférence ou la répression pour affirmer leur droit d'exister.
Rêves sur le toit du monde est le récit d'une très belle aventure humaine, avec de magnifiques planches format à l'italienne.
S.P
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